Notre équipe fanion a une nouvelle fois l’occasion d’obtenir cette victoire tant attendue et notre coach Alain Pochat garde confiance en son groupe pour aller la chercher. Retrouvez l’ensemble de sa conférence de presse organisée ce midi.
TRAVAIL, RIGUEUR, CONVIVIALITE, RESPECT, HUMILITE
Notre équipe fanion a une nouvelle fois l’occasion d’obtenir cette victoire tant attendue et notre coach Alain Pochat garde confiance en son groupe pour aller la chercher. Retrouvez l’ensemble de sa conférence de presse organisée ce midi.
Comment as-tu retrouvé ton groupe après ce nouveau résultat décevant à Créteil ?
On essaye de garder un discours positif pour basculer rapidement sur le match suivant. On ne peut pas rester tout le temps à ressasser des choses négatives et polluer la tête des garçons même si forcément, il y a quand même des moments difficiles car on n’arrive pas à faire basculer les choses du bon côté. Pourtant les joueurs sont encore beaucoup investis, ils font le nécessaire à l’entraînement, je n’ai rien à leur reprocher à ce niveau et leurs discours entre eux sont bons. Après c’est sûr qu’il y a un scénario qui se répète plus ou moins à chaque fois, ce n’est pas simple à digérer mais on n’a pas le choix pour se projeter sur le match suivant.
Qu’avez-vous travaillé cette semaine à l’entraînement ? On sait que dans le jeu ça fonctionne mais qu’il manque la réussite offensive, comment préparer tout cela ?
On essaye déjà de travailler sur les paires d’attaquants qui pourront enchaîner les matchs et trouver une certaine régularité. On avait mis Segbe et Garita devant à Créteil avec Dabasse en 10 derrière pour essayer de trouver des associations différentes, créer des choses pour que les joueurs se connectent mais il faut encore parfaire tout ça car ils ont peu de temps de jeu ensemble. La surface de réparation est l’espace de vérité pour eux mais ils doivent en faire plus pour être efficace. On travaille à l’entraînement pour trouver les solutions. Il y a certains paramètres à prendre en compte et c’est ce qu’on bosse au quotidien. Chaque joueur doit croire en son potentiel pour marquer des buts, croire en ses qualités car à un moment ça joue sur l’aspect mental aussi et il ne faut pas qu’ils gambergent quand ils ratent une occasion.
Discutes-tu à part avec eux pour les remobiliser ?
Oui, on est avec eux mes adjoints et moi sur les séances, on donne des petits éléments de confiance supplémentaires en leur disant surtout qu’on croit en leur potentiel et dans le fait qu’ils peuvent marquer des buts. Il manque juste ce petit déclic pour eux mais nous travaillons cela au quotidien.
Cette inefficacité offensive est une situation que tu avais déjà plus ou moins vécue il y a 2 ans et vous aviez fini par vous en sortir en deuxième partie de saison, si tu te bases là-dessus pas d’inquiétude à avoir ?
On ne peut savoir car chaque saison est différente et le championnat de cette année est vraiment homogène. Il y a très peu d’écart entre les équipes au classement et ça peut vite être bousculé. Tout le monde peut gagner tout le monde mais nous on s’appuie sur ce qu’on veut mettre en place depuis le début de saison. On ne peut pas changer constamment en prenant le risque de perdre les joueurs, perdre le fil conducteur. Les joueurs ont besoin de repères, de certitude et de confiance et cela se travaille sur des choses qu’on a mises en place depuis le début de saison même s’il faut en changer certaines évidemment. Quand on est monté en National, c’est parce qu’on était régulier dans notre fonctionnement. L’idée avant tout est de prendre des points et il faut qu’on réussisse à être mature dans les matchs comme à Créteil où on aurait pu se contenter du match nul.
Est-ce que tu pourrais changer ta philosophie de jeu ou penses-tu toujours que c’est par le jeu que vous vous en sortirez ?
On a ciblé des joueurs et un effectif et on ne peut pas tout jeter à la poubelle. Si on n’avait pas d’occasions, si on prenait des vagues tous les week-ends en se faisant marcher dessus, en prenant 3-0, peut être qu’il y aurait des choses radicales à changer mais ce n’est pas le cas actuellement. On est très proche de faire basculer la tendance, on se crée des occasions quand il y a 0-0, on se crée des situations mais ça ne tourne pas en notre faveur. Après il y a les buts qu’on prend aussi, qui sont pénalisants car ils sont souvent concédés après de rares occasions à part à Créteil où on a subi un peu plus d’occasions. Mais à chaque fois on est équilibré, on est en place et je ne pense pas que ça soit notre organisation qui soit défaillante. Les organismes sont peut-être un peu touchés et cela peut jouer dans la manière de mieux défendre.
Est-ce que le maintien tournera encore autour des 40 points cette saison ?
Oui c’est toujours à ce niveau qu’on estime la ligne de flottaison pour se maintenir mais c’est difficile de juger cette année dans ce championnat. Il est tellement homogène que je pense que ça tournera plus autour des 36 points que des 40. On va devoir cravacher dur.
Comment vis-tu cette situation de ton côté ? Sens-tu une pression supplémentaire ?
Ce n’est jamais agréable de se retrouver dans cette situation. Moi je fais mon métier du mieux possible, je travaille au quotidien avec le staff qui est très investi. On cherche des solutions tous ensemble dans le vestiaire, tout le monde est concerné et on travaille beaucoup à l’entraînement. On sait que dans ce genre de situation, c’est souvent l’entraineur qui est pointé du doigt mais je suis droit dans mes bottes par rapport à mon investissement. Je sens toujours une adhésion totale des joueurs avec moi, je ne pense pas qu’on voit une équipe désunie ou une équipe qui n’a pas envie pendant les matchs, elle continue de faire un maximum d’efforts. Mais le football est parfois cruel, pas rationnel mais il faut inverser la tendance par rapport à tout ça. Le groupe a besoin de retrouver de la confiance car ça joue énormément. Quand on retrouvera cette victoire, elle apportera beaucoup de positif au groupe et nous permettra enfin de repartir de l’avant. On ne se cherche pas d’excuses mais on espère aussi retrouver l’ensemble de notre groupe, ce qui n’est pas le cas depuis le début de saison. On a des joueurs qui sont arrivés en cours de route, toujours quelques blessés et c’est pénalisant. Mais je crois en ce groupe, il n’est pas loin de passer du bon côté et a les moyens de renverser la tendance pour avancer au classement.
Ce n’est pas trop dur de jouer sans public ?
C’est sûr que c’est triste. C’est une période compliquée et morose à cause de la crise sanitaire et du confinement. De plus on a cette pression de prendre des points et vous rajoutez le fait de jouer devant un stade vide, cet ensemble ne donne pas des éléments très entraînants et positifs. On doit continuer de trouver une source de motivation interne plutôt qu’externe en attendant un retour à la normale. Mais pour la partie public, je suis favorables aux bandes son dans les stades simulant des spectateurs, je sais que la FFF a fait une démarche dans ce sens et c’est toujours mieux que rien.
Que penses-tu de cette équipe d’Orléans, comment abordes-tu cet adversaire ??
On étudie l’adversaire mais on doit d’abord gérer notre équipe et nos associations. Après on sait que c’est un adversaire qui descend de Ligue 2 avec son statut, c’est un gros effectif de ce championnat. Ils ont de belles individualités et sont dangereux dans les transitions. C’est une équipe solide mais on va se focaliser sur nous et sur ce qu’on est capable de faire. On doit les mettre en difficulté tout en restant équilibré, ce n’est jamais simple mais on est à domicile donc va falloir qu’on bouscule cet adversaire.